créé par Tanaka le 15/09/2024, modifié par Tanaka le 29/09/2024
A la suite de l'étude préliminaire à la guerre Russo-Ukrainienne, nous allons nous pencher sur les conséquences de celle-ci.
Au cours de l'année 2024, toutes les armes mises à la disposition par le camp occidental à son allié ukrainien ne permettent pas faire infléchir la politique de la Russie dans ce conflit.
L'Ukraine utilisent, malgré tout, ses propres armes (drone armé, avion dronisé) pour attaquer dans la profondeur du territoire russe. Ces attaques restent très limitées et les capacités militaires russes ne sont aucunement dégradées par ces attaques. Les seuls réactions russes sont par retour une grêle de drones et missiles sur toute l'Ukraine dans les jours qui suivent. Ce qui à pour effet de détruire de plus en plus la capacité “productive” de l'Ukraine (si on peut encore parlé d'une capacité).
Au cours du 2e semestre 2024, l'obtention de l'autorisation d'utiliser des armes occidentales à longue portée se font de plus en plus sentir. Le but de celles-ci est d'atteindre des objectifs dans la profondeur du territoire russe jusqu'à 300 km, pour l'instant (le “pour l'instant” est important à la date de création de cet article). Cet accord fait alors l'objet de longue échange avec tous les alliées.
Mais, du coté russe, l'éventuelle obtention de l'accord est considéré comme une implication effective du camp occidental dans ce conflit et mènera à des représailles directes par la Russie sur les pays concernés. Cette implication est lié à la nécessité d'avoir des opérateurs des pays fournisseurs au plus prêt des équipements pour les configurer.
Jusqu'à maintenant, il y avait des opérateurs “sous-contrat” en Ukraine en provenance des pays alliés, mais les conséquences de leurs actions n'étaient alors qu'à une portée de pierre de la ligne de front.
D'ailleurs, la notion de franchissement de la frontière russe par des personnes non autorisées génèrent des actions de la part de la Russie :
Le 15 septembre, un fait particulier, qui me pousse à écrire cet article, survient. Celui-ci concerne l'explosion sur le territoire israélien d'une bombe/missile en provenance du Yémen. Les premières informations laissent à penser que c'est un missile balistique. Les Houtis sont effectivement commun de l'utilisation d'arme sur Israël
Mais un petit détail “The Israeli army said it was investigating the missile interception.” permet d'avoir un doute sur le type d'attaque. Moi-même, en voyant les images, j'ai eu un gros moment de doute, car le lieu touché ressemble à rien, c'est une gare en plein milieu de nulle part.
Au cours de l'après-midi, la nouvelle tombe, les Houtis ont utilisés un missile hypersonique.
Comment peuvent-il avoir ce type de matériel ?? Sont-il en mesure de configurer ce matériel pour atteindre une cible en Israël ??
Nous le saurons surement, mais un message est passé au monde occidental, les Houtis ont des missiles hypersoniques, ils sont en mesure de les tirer où ils veulent.
Comme l'indique plus tard François ASSELINAU en fin d'après-midi : “ Si c'est un missile russe Kinjal, il pourrait servir de mise en garde aux états qui veulent fournir des missiles longue portée pour frapper la Russie. Ce missile signifierait que des navires de ces pays pourraient être frappés/coulés par des Kinjal en Méditerranée ou dans le Golfe”.
Pour ce qui est de l'origine du missile, je n'ai personnellement aucun doute, c'est un dérivé du Kinjal (russe) en provenance directement de la Russie, ou indirectement par l'Iran.
Est ce que le message a été compris ?
Une des vrais conséquences de cette guerre est le déclin des états unis comme superpuissance mondiale.
En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le Secrétaire d'État américain, Antony BLINKEN, a rencontré son homologue chinois WANG YI. À l'issue de l'entretien, il a fait savoir à la presse qu'il avait demandé à la Chine de « cesser d'alimenter la machine de guerre russe ».
Washington ressemble ainsi à un mauvais joueur qui a inventé un jeu aux règles savamment biaisées, dont il pensait être l'éternel gagnant, qui force tout le monde à y jouer, et qui découvre avec colère qu'il est en train de perdre.
La demande puérile de BLINKEN en dit long sur le désarroi de la classe dirigeante américaine face à l'épuisement stratégique de ses capacités industrielles, financières et militaires, et devant le constat qu'elle a gravement sous-estimé la capacité de la Russie à se défendre et à gagner.